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Le Parc Tayrona ou Kerlouan sous les tropiques ! (du 26 au 28 août 2015)

 

 

Le 26 au matin, nous quittons avec regret notre super hôtel à Taganga avec le bus urbain pour Santa Marta. On est débarqué au marché dans lequel on fait quelques courses car on nous a prévenu que tout coûte une blinde dans l’enceinte du parc, puis on prend à nouveau un bus pour El Zaino (1h, 6 000 pesos par personne soit 1€80) une des entrées du parc, la plus facile pour accéder aux zones de camping.

 

On y arrive vers 13h. Au guichet d’entrée, il faut d’abord écouter un gars du parc déblatérer pendant 5 min sur les logements et les chemins, puis on paye nos droits d’entrées à 39 500 pesos chacun soit 12€, et comme on est assez tard à rentrer on réserve une tente dans un des campings du parc (camping Don Pedro, 15 000 pesos / 4€55 par personne par nuit en tente, ou 13 000 pesos / 3€95 le hamac, attention sans moustiquaire). On pénètre enfin dans le parc. Pour rejoindre la côte, soit vous marchez 5 kms sur du bitume et sous une chaleur à crever, soit vous prenez un collectivo à 3 000 pesos / 0€90 par personne. Nous on a pris le collectivo, puis on a marché 1h jusqu’au camping à Arrecifes. On s’installe dans notre tente pourrie en plein soleil !

Et on est tellement dégoulinant de sueur qu’on va se baigner à la « piscina », endroit de la côte protégée par une barrière de rochers où il est possible de le faire, car oui ici la baignade n’est pas possible partout, il y a des plages avec des forts courants et des bonnes vagues.

 

Déjà, à ce moment-là on est aux anges : on a l’impression d’être à la maison, à Kerlouan avec de l’eau à 26°C !

Thomas reprend ses bonnes habitudes de Robinson Crusoé à peler des noix de coco, à en boire l’eau, à manger sa chair, et surtout à faire baver d’envie les autres touristes…

Et vous remarquerez qu’il fait bon usage du cadeau que Mijo lui a fait en Nouvelle-Zélande, maintenant qu’on a dégagé son maillot pour faire de la place !

Le soir après une douche à l’eau à moitié croupie au camping (en tous cas elle en avait l’odeur !), on s’apprête à passer une des pires nuits de notre TDM. Ça vous est déjà arrivé de dormir sous une tente, par 35°C sans un pet de vent ? Et ben même à poil et en ouvrant tout, on n'a pas beaucoup dormi, on a plutôt perdu 10 litres d’eau chacun !

 

Le lendemain, on ne s’est pas fixé un gros programme, tout ce qu’on souhaitait c’était se baigner… On a donc été passer la journée à la plage de Cabo San Juan (à 45 min – 1 h de marche de notre camping).

 

Le chemin a quelques airs d’Huelgoat (histoire de bien rester chauvin !).

Et on y a croisé un peu de faune : lézards en pagaille, singes, grenouilles et gros rongeurs.

Cabo San Juan c’est LA plage emblématique du parc de Tayrona. Et c’est vrai qu’elle est belle : on dirait le Crémiou avec quelques degrés de plus !

Par contre c’est blindé de monde. Le Parc Tayrona c’est la destination plage de la côte colombienne. D’ailleurs ils ont viré toute la population indigène pour créer le parc. Tu vois Lilie c’est peut-être pas plus mal que l’eau soit froide à Kerlouan sinon ta retraite tu l’aurais surement passée à Lesneven !

 

Le lendemain matin avant de quitter le parc, on va prendre notre petit déj à la panaderia Bere qui fait des supers pains au chocolat tout fraichement sorti du four (un four de compét’ d’ailleurs, n’est-ce pas Jérôme ?).

Dernier pti coup d’œil sur la faune du parc avant de partir : y’a pas que des bestioles gentilles, à 50m de la boulangerie, il y avait un bon gros caïman de 3m qui faisait la sieste. On n’aurait pas trop aimer le croiser en allant pisser la nuit !

On ressort du parc vers les 9h, on récupère nos sacs qu’on avait laissé en consigne (dans le bureau de la compagnie de transport Marsol : 7 000 pesos /  2€10 par sac pour 1 à 4 jours), puis on attend le bus de 10h qui nous amènera directement à Carthagène à notre hôtel (60 000 pesos / 18€20 chacun).

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