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Salento, au cœur de la zona cafetera (du 5 au 7 août 2015)

 

 

On a atterri à Armenia vers les 7h du matin après 10h de bus. Après avoir pris un petit déj dans une boulangerie près de la gare, on repart pour Salento (1h de bus, 4 000 pesos / 1€25), situé en plein cœur de la zona cafetera. On y est donc de bonne heure, vers les 9h. On va direct se poser dans un hôtel puis on part comme à notre habitude explorer la ville. C’est mimi, les maisons du centre ont quasiment toutes des façades en bois peintes de différentes couleurs.

Par contre niveau artisanat c’est un peu la cata. En dehors des chapeaux pour lesquels ils ont définitivement un tour de main, tout est assez moche, en tout cas pour nous. Ça vient en grande partie du fait que les touristes sont en majorité colombiens, et ils aiment bien les bijoux bien gros, on a presque envie de dire grossiers…

 

Et le lendemain, on part pour l’attraction phare du coin : la visite d’une finca, c’est-à-dire d’une exploitation de café. On y va à pied puisqu’elles sont à proximité du centre-ville, et on a opté pour la finca El Ocaso car le proprio de notre hôtel nous a dit que dans celle-là ils utilisaient des machines. Ça nous branchait bien puisque pour la partie culture et « torréfaction à la main comme dans les petites fermes », on avait déjà vu ça au Laos sur le plateau des Boloven.

 

La visite suivie d‘une dégustation coûtait 10 000 pesos (3€10). Pour la partie culture, rien de neuf, ça se cultive de la même façon ici qu’en Asie ! Grosso modo, il faut attendre plus de 3 ans après la germination d’une graine pour que le caféier rentre en production, il donne pendant 5 ans et ensuite on coupe le tronc à 30 cm du sol. Les nouvelles pousses rentreront en production 3 ans après pour un nouveau cycle de 5 ans, et le processus est renouvelé une fois. Ensuite, on arrache tout et on recommence !

Et pour la partie « transformation », petite déception : sur la ferme (comme dans tous les environs), il n’y a pas de torréfaction. Les agriculteurs vendent les graines vertes à des torréfacteurs. Et la machinerie se résume donc à 2 ou 3 pièces : un « dépulpeur » pour séparer la chair du fruit des graines, des bacs de lavage pour débarrasser les graines de leur mucilage et un séchoir. Pour montrer aux touristes la façon de sécher à l’ancienne, ils ont installé un petit tunnel où sèchent qq kgs de café.

Et après 1h-1h30 de visite, le moment que tout le monde attendait, la DEGUSTATION. Ben là encore, petite déception, on l’a pas trouvé sensas’ leur café. Pourtant en poudre il avait un bon aspect et une bonne odeur, mais est-ce le procédé de filtration ou autre chose ? En tout cas il ne nous a pas emballé des masses…

 

Et Dorothée et Laurent (des Bretons !) qu’on a rencontrés un peu plus loin lors de notre balade et qui avaient testé une autre finca ont eu la même impression… Du coup on a plutôt passé du temps les pieds dans la rivière, et le soir on est allé boire une bière ensemble.

 

 

Le lendemain, on part pour une petite rando avec Dorothée et Laurent dans la vallée de la Cocora (6 800 pesos l’aller-retour en jeep chacun / 2€10). En dehors de la vallée en elle-même qui est assez sympa, l’attraction principale c’est les palmiers de cire, les palmiers les plus hauts du monde qui peuvent pousser jusque 60m ! Et effectivement, c’est assez impressionnant de se retrouver au pied de ces géants (sur la dernière photo le point blanc c'est Marie !)

La rando n’a rien d’insurmontable (on y a même croisé une mamie qui devait avoir dans les 75-80 berges !), et malgré le temps couvert (on a fini le pique-nique la tête dans les nuages) c’était bien agréable. Petite cerise sur le gâteau, il y a des colibris en cours de route.

Retour sur Salento vers les 15h, et c’est le grand bazar sur la place centrale car Salento est la ville d’arrivée de l’étape du jour de La Vuelta de Colombia, l’équivalent du Tour de France colombien ! Du coup la ville est bondée car les Colombiens sont assez fans de cyclisme.

Mais pas de problème, on trouve quand même une table libre le soir pour se boire une petite bière avec Dorothée et Laurent (réunion de Bretons oblige !).

 

 

Le 8 août, on prend l’unique bus direct Salento-Medellin qui part à 9h30 (41 000 pesos / 12€70), et on est stoppé à peine 15 minutes après notre départ : et oui, la Vuelta repasse dans les environs, et vu la qualité du réseau routier colombien, et bien leur itinéraire emprunte l’autoroute ! Enfin c’est pas grave, ça nous aura donné l’occasion de voir les coureurs qu’on avait loupés la veille.

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