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Railay, le paradis des grimpeurs et de la glandouille !

(du 18 au 21 février 2015)

 

 

Après nos 3 journées harassantes ( J ) de plongées, on a besoin de repos… on décide donc d’aller se poser à Railay avant notre départ d’Asie.

 

Railay est une sorte de péninsule au sud de Krabi, entourée de hauts pics karstiques qui en font le paradis des grimpeurs (un des 10 meilleurs spots mondiaux). On y accède uniquement par bateau. Il n’y a quasiment pas de véhicule à moteur sur ce petit bout de terre.

 

Pour y accéder, on a pris un package « minivan + long tail boat » depuis Khao Lak (540 bahts chacun soit 14€50).

Dis-donc on se rend compte très rapidement qu’ici ils exagèrent nettement sur les prix ! Tout est environ 2 fois plus cher que dans le nord de la Thaïlande, c’est quasiment des prix français !

 

Pour nous, pas question d’escalade, on est trop rincé. On prend donc l’option : sieste + plage + piscine !! bien plus reposante sous cette chaleur écrasante…

Et Thomas essaie de nous rejouer la raie manta ! Mouais pas très concluant ça !

En 3 jours, on a quand même réussi à faire une petite grimpette pour aller voir le point de vue du coin !

Y’avait aussi un lagon à voir dans un cirque karstique, mais là le chemin s’est révélé être un vrai parcours d’escalade. On l’a tenté dans un premier temps puis vu la foule et le temps qu’il fallait attendre pour descendre chaque corde… on a renoncé ! D’autant plus que l’eau sensée être d’un bleu turquoise est un peu cracra après l’orage qu’on s’est payé la veille au soir.

Le 20, on réserve notre long trajet de bus (1 200 bahts chacun soit 32€40) jusque Kuala Lumpur où nous attend notre vol pour la Nouvelle-Calédonie le 22 au soir. Et coup de théâtre à 16h : à cause du nouvel an chinois (19 février), tout est full ! y’a plus aucune place de dispo pour un bus direct ! Tout ce que peut nous proposer le lady boy de l’agence (ah oui ! c’est vrai, ça, ça nous paraît maintenant tellement naturel qu’on y fait plus gaffe… mais il faut savoir qu’en Thaïlande, il existe un 3ème sexe (surtout dans le sud) qui se situe entre la femme et l’homme, plutôt des hommes refoulés, on dirait des drag-queens, et qui sont parfaitement acceptés ici) c’est de nous déposer à Penang (1000 bahts chacun soit 27€) dans le nord de la Malaisie. Et ensuite c’est démerde toi comme tu peux pour rejoindre Kuala ! Après plusieurs recherches sur internet, on se dégote un bus de la gare Butterworth à Penang (40 RM chacun soit environ 10€) jusqu’à Kuala Lumpur.

 

Le 21, on part donc à 10h, 30 min de long tail boat, 5h de minivan jusque Hat Yai, 4h30 d’un autre minivan beaucoup plus pourri (avec passage frontière bien long pour juste un tampon qui donne droit à 90 jours gratuits en Malaisie) jusqu’à Penang. Le chauffeur nous dépose bien à la gare routière de Butterworth à Penang, et là re-coup de théâtre : on découvre que la compagnie avec qui on a réservé notre ticket de bus sur internet n’est pas du tout basée dans cette gare mais dans une autre à 30-45min de route ! Le comble, pourtant sur notre e-billet c’est bien marqué Butterworth ! Il est 22h, notre bus est à 23h30, il faut qu’on négocie un taxi pour aller à cette autre gare, on sent qu’on va se faire bien enfler vu l’heure tardive… donc on décide de racheter un billet de bus avec une compagnie partant de Butterworth (on s’assoit ainsi sur les autres billets qu’on avait acheté l’équivalent de 10 € chacun)… finalement on a un bus à minuit et demi qui nous enverra clim à fond à Kuala pour 6h du mat le 22. Puis métro jusque KL Sentral (gare) et 1h de navette-bus jusque l’aéroport KLIA de Kuala où on arrive à 10h… et maintenant on a 9h d’attente pour prendre notre vol à 19h… bref quelle longue épreuve de transport !

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