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La côte d’azur cambodgienne : de Kep à Kampot (du 2 au 5 janvier 2015)

 

 

Changement de décor au passage de la frontière : beaucoup moins de monde sur les routes, maisons plus pauvres et marais salants. Première réflexion de Thomas : « tiens c’est marrant ils ont pas les mêmes vaches ici ! »

Autre fait marquant pour nous : tous les prix ou presque sont exprimés en dollars américains ici, et on paie indifféremment en dollars ou en monnaie locale. D’ailleurs au distributeur on ne peut retirer que des dollars ! Ça fait un peu bizarre et pas forcément notre bonheur, car quasiment tout est vendu à au moins 1$, et ça monte de 0,25 en 0,25… pas beaucoup de nuances dans les prix donc, contrairement aux pays voisins.

 

Arrivé le matin à Kep, on se dirige tout droit vers l’embarcadère pour Koh Tonsay ou Rabbit Island. Le bateau coûte normalement 25$ aller-retour pour maximum 10 personnes, mais faut batailler, ils essaient tous de vendre les places à 10$/personne. Après négociation, on a eu nos places à 5$ car on devait être 5, et on finit quand même à 10 dans le bateau : passe-passe de magie asiatique !! On a du tanner le gars pour avoir un semblant de ticket et heureusement car au retour on l’aurait eu dans le baba sans.

 

Après une petite demi-heure de traversée, on se retrouve donc sur cette petite île toute tranquille, sans route, sans engin motorisé, avec juste quelques plages et des bungalows en bambou à la lisière de la jungle ! 

Bon par contre, notre bungalow (6$) sert de perchoir à toute la bassecour ! Et ils font un raffut d’enfer…

 

Le site se prête bien pour une journée glandouille : plage, massage et pour finir dégustation d’un succulent crabe au poivre vert, la spécialité de Kep ! (Ils ont même édifié une grande statue de crabe sur le littoral de la ville !) Pour la petite anecdote, ça fait plaisir de voir le cuistot qui à 20h rentre dans l’eau tout habillé pour aller chercher des crabes dans son vivier !

Le lendemain, on prend un bus pour Kampot (2$) qui se situe non loin. On se déniche un petit bungalow bien sympa au bord de la rivière (6$ au Bungalow Kampot River).

C’est dans cette région qu’est produit le poivre de Kampot (qui dispose d’une IGP SVP !) Un des meilleurs poivres au monde, voire le meilleur à en croire les locaux, en toute objectivité bien sûr ! On se loue un scooter et on part à la visite d’une de ces fameuses plantations (Sothy’s farm, où les visites, gratuites, peuvent être faites en français).

Pour la faire courte, 2-3 explications : le poivre n’aime pas trop le soleil, surtout les jeunes plants, d’où l’utilisation des feuilles de cocotier pour leur faire de l’ombre. Les 4 sortes de poivre sont obtenues avec les mêmes plants :

 

  • Le poivre vert est récolté avant maturité et se consomme frais, pas moyen de le conserver sauf dans de la saumure.

  • Le poivre noir correspond à du poivre vert séché.

  • Le poivre rouge est du poivre arrivé à maturité.

  • Le poivre blanc est du poivre arrivé à maturité, ébouillanté pour le débarrasser de sa « peau » avant d’être mis à sécher.

Dans les environs, on se balade également aux milieux des marais salants, de villages de pêcheurs ...

Et on finit la journée par une petite trempette dans la rivière (Teuk Choun, 1$ par personne). Le site est pas mal et comme c’est dimanche, il y a une bonne dose de locaux aussi.

 

Le problème comme souvent en Asie, c’est que quand on regarde derrière, ben c’est pas joli joli… Mais c’est fou, on commence à s’y habituer et ça ne nous choque plus trop !

Au cours de nos divagations dans Kampot, qui comporte quelques statues assez marrantes sur ses ronds-points, comme par exemple l’emblématique durian, on retrouve par hasard Jo et Béa : 4ème rencontre en 1 mois et ½ de voyage entre Laos, Vietnam et Cambodge ! Destin oblige, on se boit une petite bière (une pinte en fait, suivie d’une autre bière ensemble…) avant de manger des pizzas et gnocchis chez un Italien expat’, trop bon !

Demain, direction Chi Phat, un village d’écotourisme à la lisière de la forêt des Cardamomes.

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