Marie & Thomas
Bali (du 7 au 16 septembre 2014)
Partis de la gare de Brest à 13h40 le 5 septembre, nous voilà arrivés à Bali le 7 septembre à 8h heure française et 14h heure locale : 42h de voyage !
7 et 8/09 : Kuta Beach !!!
Selamat datang di Bali (bienvenue à Bali)
A l’aéroport de Denpasar à Bali, une centaine de rabatteurs pour hôtel ou taxi attendaient le client. Mais comme l’aéroport se situe en pleine ville, on a décidé de marcher à pied vers le Nord où l’on rejoint rapidement Kuta Beach « The Place to be in Bali ! » : ville surbondée au bord de la mer au sud de Bali, où tous les surfeurs australiens se retrouvent là le temps d’un week-end, boîtes de nuit à gogo !
Recherche d'une guesthouse (GH) pour notre première nuit, ce qui veut dire début des négo ! (eh oui on est en Asie !) Au bout de 2h on a trouvé une sorte de GH assez « cheap » (fin dans nos prix de backpackers !) pour 130 000 roupies indonésiennes = 8€40 (avec petit déj dégueu mais on l’a su que le lendemain !), qui ressemblait à ça :
Pas de drap (heureusement qu’on a pris nos sacs en soie), pas de PQ (c’est pas grave on avait pris l’habitude en Thaïlande d’utiliser le jet d’eau !), pas d’eau chaude, et surtout ce que Thomas a apprécié le plus c’est le petit déj qui se composait d’un café turc (pas filtré, plein de marc, hyper sucré) et d’une sorte de croque-monsieur avec un œuf au plat (!) et d’une tranche de tomate à l’intérieur ! Donc vraiment le luxe quoi !
Le soir on s’est goûté notre premier plat indonésien : un Mie Goreng pour moi (avec des pâtes) et un Nasi Goreng pour Tom (avec du riz). Pour 55 000 roupies (3€50) avec boissons.
Au cours de la nuit qui suivit, on s’est rapidement rendu compte que même avec un décalage horaire dans les pattes, à Kuta les boules quiès étaient de mises !
Le lendemain, on est bien sûr parti voir à quoi ressemblait la plage.
L’eau n’est pas si chaude qu’en Thaïlande dis-donc ! Mais bon par rapport à Kerlouan y’a pas photo !
Rouleaux et surfeurs à gogos ! On manque de se faire scalper !
Et vendeuses ambulantes pour des paréos, bracelets, massages… etc qui viennent t’alpaguer toutes les 5 min.
Voilà c’est Kuta quoi !
Et là on a établi notre plan pour les prochains jours : on part de Kuta pour Ubud (au centre de Bali), de là on loue un scooter pour faire des petits tours dans l’île et puis dans une semaine on part pour les îles Gili (îles au Nord-Ouest de Lombok) et on finit sur Lombok la fin de notre séjour.
On a passé l’après-midi à négocier avec les gars des « tourist information » c’est-à-dire des sortes de guitounes privées construites de bric et de broc tous les 5 mètres dans la rue où tous les types te proposent les mêmes circuits touristiques et avec lesquels ton devoir de blanc est de négocier en faisant jouer à fond la concurrence ! Et en plus ils n’ont pas trop de bol avec nous car on a du temps pour le faire ! On est là pour un mois !
Et au bout de 2h de négo, on a obtenu le package « trajet en mini-bus tout déglingué (sans ceinture bien sûr !) entre Kuta et Ubud + trajet (en opendate) de Ubud aux îles Gili (avec « pick up from the hotel » à Ubud trajet en mini-bus jusqu’à Padangbai et fastboat direct aux Gili) » à 550 000 roupies (35€50) au lieu de 1 700 000 Roupies initialement !
On sait pertinemment qu’on s’est quand même bien fait avoir mais bon on n’était quand même assez fiers de nous pour cette première négo !
Le soir, vannés, on a commencé les fruit juices : fruits de ton choix mixés au blender avec des glaçons et de l’eau provenant d’on ne sait où! Le grand test ! Et bien nos estomacs ont tenu !
9/09 : Arrivée à Ubud
Arrivés à Ubud, on s’est mis en quête sous un soleil de plomb et avec nos sacs sur le dos d’une guest-house. Après 2h de négo on a fini par trouver à 150 000 roupies (10€) la nuit avec petit déj au lieu de 250 000 roupies initialement ! Mai Malu Homestay sur Goutama Street en plein centre d’Ubud.
Notre chambre avec drap + serviettes de toilettes + PQ + eau chaude.
Et le petit déj beaucoup mieux (hein Tom ?!)
Endroit paisible : une petite cour intérieure avec bac à gros poissons rouges, jardinet, cages à oiseaux de toutes sortes accrochées partout...
et temple familial. Et oui temple, car ici tout le monde a son temple dans sa cour intérieure qui ressemble à ça :
Les balinais passent leur temps à y mettre des offrandes : petits paniers tressés avec nourriture, fleurs et encens à l’intérieur.
Ces offrandes sont aussi mises n’importe où : par terre dans la rue, écrasées par les badauds ou les scoot, sur les murs…
On est parti louer un scoot. On ne sait pas franchement si ça sert à grand-chose mais on a pris une loc avec assurance (!) pour avoir bonne conscience ! On a obtenu notre scoot 125 cm3 pour 40 000 roupies la journée (2€60).
Comme Ubud se situe au milieu des rizières, y’a pas mal de moustiques ! potentiellement porteurs du palu. Et il est vrai qu’entre 17h30 et 18h30 au moment du coucher du soleil (et oui ici il fait nuit à 18h30), les mosquitos sont de sortie ! Donc mise en place de la moustiquaire et aspersion de produit. A partir de maintenant, le soir au coucher du soleil soit on se met dans notre bounker c’est-à-dire notre lit entouré de notre moustiquaire, soit on roule en scoot à fond dans le vent pour éviter les mosquitos jusqu’à la tombée de la nuit.
On disait donc que notre guest-house avait l’air paisible… ben en fait pas tant que ça ! Car ici ils sont fana de coqs ! surtout de coqs complétement barges qui se mettent à brailler à partir de 3h30 du mat ! Et quand y’en a un qui s’y met, c’est comme si les autres lui répondaient… ils s’égosillent comme ça jusqu’à 9h et pas qu’une seule fois chacun ! Le comble, c’est qu’on en a un juste derrière notre chambre et même avec les boules quiès on l’entend ! On a pensé à changer de guest house mais ça sert à rien y’en a partout de ces bestioles ! Ils sont enfermés dans des cages tressées (en attendant le combat du soir ?)
10/09 : Pura Ulun Danu Bratan en scooter !
Le lendemain, on veut aller à Bedugul près du Lac Bratan où se trouve le temple Pura Ulun Danu Bratan. Un temple avancé sur un lac.
Première journée de scoot, première approche de la conduite à l’indonésienne : des routes étroites remplies de scoot, sans aucune règle de conduite mises à part celles de rouler à gauche (la plupart du temps !) et de klaxonner quand on dépasse un véhicule pour qu’il se serre. Dans ces conditions-là, c’est Thomas qui prend le guidon et moi je me cramponne derrière !
On a mis 2h30 pour monter jusqu’au Lac se situant à environ 40kms d’Ubud et 1h30 à descendre ! et oui à l’aller on s’est pommé et repommé (plus de 100 kms dans la journée) parce qu’ici les panneaux de signalisation sont très très rares et les cartes c’est du n’importe quoi, on en a 4 et elles sont toutes différentes !! Donc on jongle entre ces 4 cartes et des arrêts fréquents pour demander notre route (arrêts pas toujours fructueux car entre les balinais qui te disent « left » mais en montrant la droite de la main et tous leurs noms de bled qui se ressemblent, et ben c’est pas aisé d’obtenir des infos !)
Alors le temple du Lac Bratan, eh ben déjà faut payer pour le voir (et oui comme par hasard !), on l’imaginait plus haut, et puis là nous le lac avait baissé de niveau (saison sèche) et donc il n’était pas entouré d’eau mais plutôt de vase…Mais bon c’est très beau quand même.
Sur la route y'a des choses sympas à voir aussi... on en profite pour vous montrer une station service typique !
11/09 : Pura Tirta Embul, le Mont Batur en scoot et Une prune !
Pour notre 2ème journée de scoot, on oublie à la guest-house nos permis internationaux et nos passeports et comme par hasard sur notre route ce jour-là on croise un barrage de flics bien intègres !! Y’a des gosses à 3 sur un scoot sans casque et toi pauvre touriste de base, tu te fais arrêter ! et plomber ! « 250 000 roupiah (environ 17€) just right now et no problem anymore for the day » (pas de reçu, pas de papier de contravention, direct dans la poche du flic… c’est un beau métier flic en Indonésie !)
Sinon on s’est arrêté au Temple Pura Tirta Embul où se trouve une source sacrée d’eau « tiède ». Les Balinais la vénèrent et y font des ablutions rituelles. On a essayé aussi ! Un grand moment !
Ensuite on est monté jusqu’au pied du Mont Batur, un volcan de 1700 m d’altitude environ au milieu d’une large caldera occupée en partie par un lac.
On est descendu en scoot longer le lac jusqu’à Trunyan, un petit village où ils embaument apparemment les morts plutôt que de les enterrer. Comme il se doit on s’est fait alpaguer plusieurs fois sur la route pour nous y faire conduire. Ça ne nous a pas tentés. Arrivés au village, on est descendu de notre scoot pour jeter un œil au paysage et lorsqu’on a voulu repartir un gosse de 8 ans environ nous a fait comprendre par des « bayar bayar » (payer en indonésien) et des « coins » (pièce en anglais) que si nous voulions remonter sur notre scoot il fallait le payer. Il nous barrait le chemin. Comme nous refusions il s’est fait de plus en plus insistant avec un regard mauvais, on a réussi à enjamber notre scoot et au moment de s’en aller il a voulu m’arracher mon sac à dos !
12/09 : rando près d’Ubud
Aujourd’hui rando au nord-ouest d’Ubud. Il faut savoir qu’à Bali il n’y a pas plus de panneaux d’indication pour les randos que pour les routes ! On a réussi à trouver un itinéraire sur un site internet. Elle part du Pont Campuanh et suit un chemin de crête entre 2 rivières.
Pas mal mais beaucoup de portions bitumées pour peu de rando en définitive.
13/09 : Rizières de Tegalalang avec Nyoman !
Aujourd’hui on veut visiter les rizières de Tegal Lalang. Mais on ne veut pas de tour organisé, on se dit qu’on va bien pouvoir trouver un guide sur place comme partout à Bali.
Effectivement on n’a même pas eu le temps d’enlever nos casques qu’un gars sort d’on ne sait où et nous baratine un truc à moitié en indoanglais avec des « where do you come from ? » et « what is your name ? ». On commence à prendre un chemin, il nous suit et continue à baratiner. Au bout de 5 min on lui demande ce qu’il veut franchement et s’il est capable de nous faire visiter les rizières ou pas. Il nous dit que oui (on s’en doutait un peu !). On lui demande à quel prix car là ça sentait le coup du gars qui te réclame du fric à la fin, et lui de nous répondre : « Up to you ! » (comme vous voulez). Alors ok on lui propose 30 000 pour 1h et là il nous réclame 50 000 ! Comme quoi c’est vachement « Up to you ». Bon on dit ok, on y va. Il nous ballade dans les rizières, on a un peu d’infos mais beaucoup sentent le n’importe quoi. Au bout de ¾ d’heure on lui dit que ce serait bien de revenir. Donc on rebrousse chemin, mais notre guide Nyoman fait trainer les choses et finalement on se retrouve à notre scoot au bout d’1h20 et là il nous réclame un supplément !!! Réponse : NO ! On lui dit que c’était à lui de gérer l’heure, que 50 000 c’est déjà bien et qu’il faut pas trop nous prendre pour des jambons !
On veut bien lâcher plus vu qu’on est des touristes mais faut pas abuser non plus !
14/09 : SPA et resto bien sympa dans les rizières
Pour l’occasion de mon anniversaire, on a plutôt tapé dans le haut de gamme des SPA. Pour environ 65 € à 2, notre formule : 2h de massage balinais + exfoliation du corps + crémage du corps + bain de fleurs ! Suivies de 2h d’accès libre au sauna, haman, jacuzzi et piscine. Le tout dans un cadre plutôt sympa ! et avec en plus une belle tenue de circonstance = magnifique culotte bouffante fournie !
Le soir on a mangé dans un petit resto qu’on avait repéré lors de notre rando sur la crête de Campuan au milieu des rizières.
15/09 : Tanah Lot, nouveau contrôle de police et danses balinaises (Barong)
Sur la route de Tanah Lot, on recroise les flics. Mais ce coup-ci, un plus âgé, souriant tout à fait à l’opposé du premier (jeune flic zélé). Comme cette fois-ci on a nos papiers, tout se passe bien !
Sinon le Temple de Tanah lot c’est pas mal du tout. Entrée payante à 30 000 roupies (2€ environ) par personne.
Le soir spectacle de danses balinaises, on a choisi la danse du Barong.
16/09 : Monkey Forest
Aujourd’hui visite de Monkey Forest à Ubud. Forêt sacrée peuplée de singes macaques. Entrée à 30 000 roupies (2€) par personne. Ca ne casse pas des briques mais c’est toujours sympa, même si les singes sont un peu comme obèses avec la tonne de bananes que les touristes leur jettent.
Pour finir notre séjour à Ubud, encore un massage balinais mais cette fois-ci un plus « cheap ».
Demain on file vers les îles Gili. Comme on ne peut pas vous ramener à chacun un petit quelquechose, on vous met en photo notre souvenir coup de coeur. On en trouve dans toutes les boutiques qui se respectent à Ubud !
Enfin, amis vétos qui nous lisez par centaines, sachez que y'a du busisness à faire en Indo surtout pour celui qui aime la dermato !