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Aux portes de la jungle : Chi Phat (du 6 au 8 janvier 2015)

 

 

 Départ en minibus obligé (10$), car il n’y a pas de bus entre Kampot et notre prochaine destination. On découvre une nouvelle fois les trésors d’imagination développés par les Asiatiques pour charger au maximum leurs véhicules. Pas de bol dans le nôtre ils transportent du poisson séché !

Après 3h de route dans ces effluves, on atteint Andoung Teuk, village au bord de la route et de la rivière, point de départ pour rejoindre Chi Phat. 2 options : moto-taxi ou bateau. On opte pour la deuxième et on partage un long-tail avec un autre couple de touristes (30$ le bateau). S’ensuivent 2h de navigation qui font mal aux fesses vu le confort sommaire de la planche de bois qui tient lieu de siège ! Malgré les barges qui transportent du sable, on a l’impression d’être au milieu de nulle part en plein cœur de la jungle !

Arrivé à Chi Phat, il faut aller s’enregistrer au CBET, le bureau chargé de l’écotourisme (c’est lui qui gère tout là-bas), qui propose différents types de logement : lodge, guesthouse (5$ la chambre) ou homestay (4$ la chambre). On choisit la homestay car à la différence de la GH on est censé dîner avec la famille. Pas de bol dans notre cas : on est chez une jeune femme seule qui mange le soir avec ses parents dans une autre maison…

Ce fût la première d’une série de désillusions…. Et on n'est pas les seuls à avoir eu ce ressenti, on ne conseille pas forcément aux gens d'y aller. Dans le bureau du CBET, il y a des panneaux avec toutes les activités à faire, c’est alléchant sur le papier. MAIS, car il y a un mais….

 

On a voulu faire là-bas un cours de cuisine, normalement devant se dérouler entre 7h et 13h (10$/personne). Finalement on nous dit que venir à 10h c’est bien assez tôt, et on ne partira au marché que vers 10h30 après leur avoir demandé s’ils nous avaient oublié (et c’était bien le cas !), et quand on demande si ce qu’on va cuisiner correspond bien à ce qui était noté, la nénette nous dit qu’elle ne sait pas encore ce qu’on va faire, mais probablement du riz sauté avec 3 bouts de légumes !! Dégoûtés, les 6 personnes qu’on était se sont désistées !

 

Tant pis, on va se rabattre le soir sur une partie de pêche (là encore 10$) : normalement, pêche avec un local puis barbecue le tout se déroulant entre 19h et 23h (ou cours de cuisine le lendemain). MAIS quand on pose la question, on s’aperçoit que maintenant c’est 10$ juste pour pêcher, pas question de BBQ ensuite ! Et quand on demande à 2 filles qui l’ont fait, elles nous apprennent qu’il n’y a que le gars qui pêche, toi tu regardes tout simplement ! Ou alors il faut demander pour espérer mettre la main sur le matos, et à tour de rôle SVP ! Bon ben là aussi on laisse tomber !

 

Il nous restait bien le trek à nous mettre sous la dent, mais un orage tropical des familles nous a dissuader de partir dormir en hamac dans la jungle !

Du coup on a passé nos 2 journées là-bas à glander (et on a quand même apprécié notre séjour), en grande partie les fesses dans l’eau dans la rivière du coin, en compagnie des gamins et des gens qui venaient laver leur linge ou leurs motos, mais aussi des buffles.

En ce moment, on glandouille beaucoup comme vous l’aurez peut-être remarqué… Mais il faut dire que comme beaucoup, on a chopé la maladie des voyageurs au long cours : on est un peu blasé. Non pas qu’on n’apprécie plus le voyage, mais bouger pour aller voir une n-ième chute d’eau ou pagode ou whatever, ben ça nous emballe plus des masses. Du coup on reste facilement loquer là où on est et on essaie de faire copains avec les gens. Mais bon, il faut bien avancer quand même, donc on se décide pour aller à la capitale, Phnom Penh.

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